Qu’est-ce qui fait que tu es arrivée dans le monde du volley ? pourquoi le volley ?
Ma soeur avait initialement commencé le volleyball avant moi. Quand elle a quitté le club, je me suis dit que c’était un sport que je n’avais encore jamais essayé. Je me suis inscrite et j’ai adoré ce sport. J’ai rencontré des personnes géniales, vécu de beaux moments et finalement le sport a pris une grande place dans ma vie.
Pourquoi le marquage ?
Après avoir joué pendant quelques années, je me suis fait une fracture du pied en bloquant une balle et je ne pouvais pas concevoir attendre 6 mois sans volley. J’ai donc passé les licences de marquage papier, puis de marquage électronique. J’ai commencé à suivre les équipes régionales, puis la LNA. Je n’ai plus joué au volley après cela, mais je ne suis jamais très loin d’un terrain …
Pourquoi les JO ?
Être marqueur, c’est être les petites mains de l’ombre. Le public ne sait pas exactement qui nous sommes, ce que nous faisons, et pourtant notre travail est essentiel pour les arbitres, pour les joueurs et pour la fédération. Ayant déjà marqué pour différentes coupes, la CEV, les championnats suisses et divers championnats de beach-volleyball, c’était pour moi la concrétisation de mon parcours et défier mes capacités. C’est une expérience unique, accessible à quelques centaines de kilomètres de la maison, finalement si atteignable. J’ai envoyé ma candidature en février 2023 et 6 mois plus tard je recevais un appel pour confirmer mon expérience et mes formations. Le reste n’attend qu’à être écrit ..
Qu’est-ce qu’on attend de moi ?
Après avoir passé une première journée de formation mi-juillet 2024, je sais maintenant que mon travail est sensiblement similaire à celui déjà expérimenté à Sous-Moulin. Ma première mission est de faire la liaison entre les arbitres et les tableaux techniques, communiquer diverses informations aux arbitres durant le jeu et valider les résultats aux fédérations. Les tableaux manipulés correspondent aux scores vus à la télévision, alors pas d’erreur possible! La feuille de marque est effectuée par une personne tierce. La deuxième mission est d’afficher l’entièreté des informations destinées au public : annonce des joueurs, statistiques du match, etc.
Comment penses-tu mettre cette expérience à profit ?
Je me réjouis de pouvoir comparer le système suisse et le système olympique et de pouvoir faire un retour constructif à SwissVolley. Je me sens bien dans ce rôle de coulisse, la pression existe mais elle n’a pas sa place. L’équipe d’Omega nous font confiance pour connaître notre travail et l’effectuer de la meilleure manière possible. J’espère prendre du plaisir, les meilleures places sont finalement celles des équipes techniques !